Le premier où je vous emmène, c'est celui du cimetière du Centre, aujourd'hui disparu. Nous sommes, en effet, en 1860.
Jusqu'en 1845, il n'y eut d'autre cimetière à Montignies que celui qui jouxtait l'église et dont on peut encore voir quelques stèles de nos jours. Mais il devient trop petit. Le conseil communal décide de déplacer le cimetière protestant sur les digues à la Neuville. Mais cela ne libère qu'une dizaine de places. On procède en 1849 à l'achat d'un terrain de 25 ares au lieu-dit « les Rives de Couillet », soit à peu près en face des cimetières actuels. L'année suivante on met en adjudication un mur d'enceinte et un calvaire. Tout cela disparaîtra à l'aube du 20ème siècle pour céder la place aux cimetières actuels.
Dans ce cimetère ont été inhumés les prisonniers soviétiques morts le plus souvent des conditions inhumaines dans les quelles ils se trouvaient au stalag de Marchienne-au-Pont. Leurs tombes sont toujours soigneusement entretenues.
Là également que se trouve la tombe de Paula Evrard, artiste peintre de renomme mondiale, décédée le 30 octobre 1927.
Et en 1879 est créé le cimetière de La Neuville. Tout d'abord, celui de gauche quand on descend la rue de L'égalité.
C'est dans celui-ci que furent inhumées les victimes du bombardement des 10 et 11 avril 1944.Les Petites Soeurs des Pauvres du home Saint-Joseph ont le privilège d'y être ensevelie ensemble.
Ce cimetière abrite, en outre, une grande partie de ma famille et ma concession m'y attend.
Visiteur, Posté le jeudi 19 septembre 2019 10:28
toute ma famille s'y retrouve