
L'interdiction des combats de coqs et, surtout, dans ce domaine, un renforcement des contrôles et des amendes pour les contrevenants fient disparaître les combats de coqs.
Ceux-ci furent remplacés par des joutes moins cruelles : les concours de chants de coqs, appelés chez nous « coqs anglais ».
Les derniers endroits où se pratiquait cet amusement populaire semblent avoir disparu dans les années 50. La chronique rapporte, par exemple, pour 1956, trois lieux encore actifs en cette matières : chez Charles au Boda, chez Léandre au Centre et chez Eloi au Roctiau.
Les coqs sont préparés selon des méthodes propres à chaque compétiteur. Toutes visent l'alimentation de l'animal. Purée de pommes de terre mêlé à des grains de froment, parfois arrosée de café ou malaxée avec de la viande. Quant à savoir si ces pratiques ont de réelles répercussions sur les cordes vocales des coqs....
Les cokîs, les amateurs de ce sport, se réunissaient, chez nous, le dimanche, à partir du 15 août et jusqu'à Pâques, et cela dès 7h30.
Les mises se font de demi-heure en demi-heure. Deux chronomètres servent à mesurer le temps. Les participants sont installés sur une table, sous l'½il attentif de contrôleurs, et pointent le nombre de fois où leur coq a chanté. Le pointage se fait en marquant 4 barres verticales, la 5ème étant oblique.
Toutes les demi-heures, on arrête et les cartes de pointage sont vérifiées par les organisateurs. Puis on reprend.
A la fin du concours, déterminée au préalable, des prix en nature sont distribués aux vainqueurs.
Visiteur, Posté le mardi 08 octobre 2019 15:24
Daniel CANI, Sergio DAL MASO, Mireille DUMONT, Jean REVELAND, Claude LESS, Chantal DENNEHAULT, Chantal DELIRE, Jean Pol LEBEAU, Medhi WAEGEMANS, Christiane SERTYN aiment